« Il y a quelques années, j’ai eu un litige en droit de la copropriété. Vers la fin de
la procédure, j’ai demandé à mon avocat quelles étaient les chances de succès de mon action. Il m’a répondu qu’en raison de l’aléa judiciaire, on ne pouvait jamais prévoir l’issue d’un litige.
Cette réponse m’a frustré car dans le domaine médical par exemple, où de très nombreux facteurs entrent en jeu, les chirurgiens sont en général en mesure d’indiquer les chances de succès d’une
opération, sa balance bénéfice-risque.
Cela m’a fait
réfléchir car j’ai une longue expérience en mathématiques financières, où la modélisation de comportements aléatoires est fondamentale : on ne prédit pas ce qui va se passer mais les différents
scénarios possibles et leur probabilité d’occurrence. Mon intuition a été que si l’on savait gérer l'incertitude dans de nombreux domaines très complexes,
alors il n’y avait pas de raison pour que l’activité humaine qui consiste à prendre une décision à partir de plusieurs critères de fait et de droit échappe à cette possibilité. C’est de là qu’est
née l’idée de Case Law Analytics ».
Jacques Lévy Véhel
« Avec Jacques, nous nous connaissons depuis une dizaine d’années et nous avons souvent
échangé sur les liens qui existent entre droit et mathématiques. Il y a des recherches intéressantes dans ces domaines (on connaît, par exemple, l’analyse économique du droit). On retrouve
également des concepts utilisés en droit comme en mathématiques (la causalité...). Et puis la réflexion n’est pas nouvelle : déjà, au XVIIIème siècle, Condorcet recherchait le moyen de
rendre la justice en minimisant la probabilité d’une erreur de jugement.
J’étais sceptique au départ car notre manière de raisonner est
différente mais j’ai pensé qu’il valait mieux anticiper et accompagner l’arrivée de l’intelligence artificielle, déjà présente ailleurs, dans le droit. Je me suis aussi dit que je pouvais mettre
mon expérience de praticien de la justice au service de son travail, dont je connais l’exigence. Et puis, dans un contexte où les tribunaux sont très chargés, l’idée était d’apporter des
anticipations fiables de ce qui attend les justiciables,
pour qu’ils aient, s’ils le souhaitent, la possibilité de négocier efficacement sans nécessairement passer par un tribunal ».
Jérôme Dupré
Leur expertise de haut niveau, la qualité de leur dialogue, la recherche de fiabilité et la dimension fondamentalement éthique de leur approche constituent leurs caractéristiques distinctives.
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